vendredi 9 septembre 2016

Máaniamu

Après son passage au café de la gare de Bois-le-roi (voir le dernier post à ce sujet), Proust a traversé la Russie à pied ; il s’est nourri principalement de lichens et a affronté des ours. Il a franchi le détroit de Béring sur une pirogue de sa fabrication et a bivouaqué dans une carcasse de phoque. En Alaska, l’esprit aiguisé par le jeûne et l’effort physique, il a appris le langage des animaux. Une tempête de neige l’a obligé à se réfugier dans une grotte où un grizzli lui a offert un reste de cervidé et son flanc duveteux comme couche. Il n’attendait pas grand-chose des Etats-Unis, mais a reconnu plus tard que le grand-canyon lui avait « foutu les poils ». En Amérique centrale, le climat et l’abondance de fruits tropicaux ont adouci son humeur et il s’est autorisé la visite de quelques temples Mayas. En Colombie, il a travaillé dans un laboratoire clandestin pour gagner de quoi s’acheter des jumelles et commencer à faire de l’ornithologie. Il a passé la frontière équatorienne en radeau et, après un dernier bivouac sur une île sableuse du rio Pastaza, il est arrivé un matin dans la communauté Achuar de Napurak, but de son voyage.




Proust chez les jivaros achuar de napurak

Proust volontariat chez les Jivaros achuar de napurak


tourisme à Napurak


Proust organise la résistance armée de jivaros contre les compagnies pétrolières