Des nouvelles des Indiens jivaros arrivent demain en
librairie :
Pour ceux qui voudraient entendre un anent – ces petites invocations chantées qui permettent aux Achuar de communiquer avec les plantes, les animaux et les esprits -, voici Puanchir Pitur :
Et sa voix enregistrée par Descola il y a 40 ans :
Après s’être présenté, Puanchir Pitur chante un anent
destiné à son beau-frère (« saï ») le singe laineux (qui n’est pas
nommé, pour ne pas éveiller sa suspicion), à qui il demande d'être bien présent au rendez-vous qu’il lui fixe pour le lendemain.
Ceux qui voudraient une dédicace, comme par exemple un
Coulicou du manioc,
un colibri Topaze,
ou une autre espèce de leur choix, pourront venir soit à la librairie du Quai Branly demain (mercredi 13) à partir de 17h30 (juste avant, de 15h30 à 17h30 je donne une conférence – un brin technique – dans le cadre du séminaire « Anthropologie comparée de l’esquisse » en salle 1).
un colibri Topaze,
ou une autre espèce de leur choix, pourront venir soit à la librairie du Quai Branly demain (mercredi 13) à partir de 17h30 (juste avant, de 15h30 à 17h30 je donne une conférence – un brin technique – dans le cadre du séminaire « Anthropologie comparée de l’esquisse » en salle 1).
Soit le mercredi 20 de 18h à 20h, à la librairie Super Héros
(175 rue saint martin), où quelques originaux seront exposés.
Enfin! trop bien. Bonheur
RépondreSupprimerMerci Clem.
SupprimerBravo!
RépondreSupprimerFaut-il que je trouve un vaillant émissaire (mmh, pas facile à Paris!) ou on peut espérer un tour de france et d'outremer pour les dédicaces ?
Un tour du monde en vélo. Tu es où ? S'il y a une librairie à côté de chez toi tu peux toujours leur demander si ça les intéresse d'organiser un débat sur les vertus de l'animisme et des dédicaces.
Supprimeractuellement, je vis sur une île jadis peuplée de Taïnos où les libraires ne peuvent se permettre d'avoir bon goût. J'ai peut-être un émissaire qui réclamera mercredi un cacique vert sur son nid, en dédicace (on n'a pas le droit aux mammifères...?).
SupprimerEn tout cas, il y a une libraire où l'ouvrage devrait bien se vendre (si elle bien pourvue), c'est à la Kaz'à bulles de Cayenne - ville où les gens sont friands de conférences et où le festival Carbet des bulles pourrait faire honneur à ton travail.
Merci pour ces infos. J'ai voulu savoir quand était ce festival (ma copine sera en Guyane bientôt) mais visiblement ils ont des problèmes avec leur site. Et non, les mammifères je manque un peu de pratique...
SupprimerJe l'ai :) ! C'était pas forcément gagné d'ailleurs : dans la plus grosse librairie de la ville (qui dépasse les 100 000 habitants, je précise !), ils en avaient reçu... 1 unique exemplaire (qu'ils ont mis en rayon vendredi). Une chance, je suis passé vendredi après-midi et l'exemplaire était encore là. Maintenant, le problème, c'est que je ne peux pas encore le lire et c'est une torture !! Bah oui, à cause de vous (c'est malin :) !), je me suis également procuré "Les lances du crépuscule", que je me suis promis de lire intégralement avant d'ouvrir Anent. J'ai donc entamé la lecture (passionnante) du livre de P. Descola.
RépondreSupprimerEh eh, merci. Je suis très content de contribuer à la diffusion des Lances du crépuscule.
SupprimerL'anent ci-dessus est très proche (même si ça n'est pas la même personne) de celui qui est retranscrit dans le chapitre "partie de chasse".
Et dite à votre libraire qu'il manque de goût...
Si je veux moi aussi obtenir une belle dédicace sur mon exemplaire, il va falloir se la jouer sioux (ou jivaros ?). En effet, si je dis à ma librairie qu'ils manquent de goût, je n'ai aucune chance d'y voir organiser un débat sur les vertus de l'animisme :) !!
SupprimerBonjour, je vous avais écrit il y a quelques mois sur votre blog, nous avions parlé de Romain Gary notamment. Je suis très content pour vous que votre travail soit publié.
RépondreSupprimerSuite à notre discussion j'ai entamé la lecture des Lances du crépuscule ; hélas j'ai dû reposer le livre au bout d'une centaine de pages. Je n'ai pas réussi à m'immerger dedans. Je crois que c'est parce que ce peuple vit d'une façon trop différente de la mienne, je n'ai donc pas réussi à ressentir quelquechose. Je sais que le but du livre n'est pas de s'identifier à l'autre mais seulement de décrire son mode de vie, mais j'avais peut-être besoin d'empathie pour partager l'expérience de l'auteur. C'est le premier livre ethnologiqueque que je lis, je n'étais peut-être pas prêt pour ce genre de lecture, assez ardue pour ma part.
Oui, on peut trouver l'écriture de Descola un peu froide... désolé. Et je crois qu'on s'identifie à Descola plutôt qu'aux Achuar, mais je comprends très bien que ça ne marche pas. On m'a fait la critique aussi pour les textes que je reprends dans ma BD (même si là il s'agit de s'identifier à un lecteur fasciné par Descola). Si vous lisez ma BD, je suis très curieux de savoir si l'identification avec le narrateur fonctionne mieux...
SupprimerTintin/
RépondreSupprimerEntendu ce matin sur france culture un commentaire passionnant sur "un Ament de Puanchir Pitiur"
Cet ouvrage est il déjà diffusé ?
Merci
Oui, il est en librairie depuis le 13 Janvier, et s'appelle "Anent. Nouvelles des Indiens Jivaros", chez Steinkis.
SupprimerTrès intéressant et drôle ! Quand et où peut-on venir vous écouter (le post ne précise pas le mois...) ?
RépondreSupprimerAh oui pardon. Les dates annoncées dans ce post sont passées (c'était janvier). Dans mon dernier post j'en donne de nouvelles. La prochaine est une discussion suivie d'une séance de dédicaces à la librairie "La planète dessin", 17 rue Littré (vers Montparnasse), samedi prochain (le 13) à 15h30.
Supprimerà bientôt
Très émouvant cet Anent.
RépondreSupprimerMerci à vous et à Philippe Descola de l'avoir partagé.
Serait-il posssible d'en publier d'autres ?
Bonjour et merci,
Supprimerje ne sais plus comment je m'y étais pris pour publier du son sur mon blog, mais ça n'était pas complètement évident.
Mais si vous me donnez votre mail je peux vous envoyer quelques anent.